“Blanche Isn’t Folklore” : Reflections on Ethnography as Relationship

Searching to identify positive, constructive ways forward in the face of folkloristics’ colonialist past, here I return to fieldwork I completed on local characters in my home community of Amherst, Nova Scotia in 1986-87 near the beginning of my folklore career. In reflecting on the applicability of Indigenist research as outlined by Shawn Wilson (2008, 2019) to conventional folklore collecting practices, I consider ways the ethnography I conducted was embedded in relationships to place, people, and ideas. I question how my positioning as a folklorist both facilitated and hindered collaborative exchange and its implications for social change.Cherchant à identifier des perspectives positives et constructives face au passé colonialiste de la folkloristique, je reviens ici sur le travail de terrain que j’ai effectué au sujet des figures locales dans ma communauté natale d’Amherst, en Nouvelle-Écosse, en 1986-87, peu avant le début de ma carrière de folkloriste. En réfléchissant à l’applicabilité de la recherche indigéniste, telle que définie par Shawn Wilson (2008, 2019), aux pratiques conventionnelles de collecte de folklore, j’examine la manière dont l’ethnographie que j’ai menée était ancrée dans les relations avec le lieu, les personnes et les idées. Je m’interroge sur la façon dont mon positionnement en tant que folkloriste a à la fois facilité et entravé les échanges collaboratifs et ses implications pour le changement social